LES DEBUTS...

Fini les rêves... place aux réalités !


Ce qui précipita les choses dans mon cas, ce fut une série d'articles dans Loco-Revue écrits par F. Fontana et Y. Baude : « Un réseau facile de A à Z » qu'ils disaient...
J'avais été séduit à l'époque par l'apparente simplicité de mise en œuvre et par les photos du réseau réalisé : j'aimais beaucoup ses différences de niveaux, la perspective visuelle qu'il offrait et puis j'étais tombé en arrêt devant lorsque je l'avais vu dans un coin au Mondial du modélisme : à l'époque il n'était pas terminé mais déjà il en jetait un max !
C'est comme ça que je me suis jeté à l'eau... Et puis, justement j'étais en retraite : ça tombait bien !


Les 3 coupables : N° 654, 655 et 657 (Année 2002).
 
S'embarquer dans la construction d'un réseau ferroviaire est une aventure vraiment formidable, passionnante et riche d'enseignements... Malgré tout, certains la démarrent avec plus de bagages que d'autres. D'aucuns ont déjà construit un ou plusieurs réseaux, ou bien ont participé à la construction d'un réseau de club, etc... Pour ma part, c'est mon premier réseau et je n'avais que les idées « conceptuelles »... C'est déjà bien me direz vous, mais quand on se coltine aux réalités concrètes de la soudure, de la peinture, du collage, de l'électricité (et pire... de l'électronique!), de la menuiserie, etc... Ben, quelquefois, malgré les concepts, on traverse de grands moments de solitude !
Mais quel bonheur de s'en sortir..!
Finalement, après pas mal d'éructations intellectuelles, j'ai fini par adapter le plan qui m'avait plu, aux dimensions de ma pièce et puis, je lui ai prévu une suite, un agrandissement « en tour de pièce ».
Pour le moment, la gare souterraine, les 2 hélicoïdes, et les 2 modules supérieurs sont fonctionnels. Reste le « tour de pièce » à réaliser et le décor au dessus de l'hélicoïde à finaliser.
Je regrette beaucoup de ne pas avoir fait de photos au cours de la réalisation de mes 2 premiers modules ; mais il est vrai qu'à l'époque, je ne pensais pas au blog...
Je vous propose dans l'onglet du haut de page, quelques photos un peu pèle-mêle qui permettront de situer l'avancement du réseau.
Lenteur / patience et modération..!


Le plan du réseau (en construction...) :






Quelques photos de départ pour situer les éléments en place :


L'une des 2 hélicoïdes du réseau permettant de franchir les différences de niveaux; celle ci ne sera pas décorée puisqu'elle est située dans une autre pièce que celle du réseau.



On voit ici l'hélicoïde n° 1 située dans une pièce mitoyenne au réseau; cette disposition m'a fait gagner de la place pour réaliser le gril d'entrée en gare, mais a nécessité le percement du mur à 3 endroits...
L'hélicoïde est réalisée classiquement : CP de 10 mm et tiges filetées de 6 mm. Les chaines visibles au 1er plan servent à maintenir le bâti de l'hélicoïde et évitent ainsi un système de piétement dans lequel je me serai cogné sans arrêt (En fait l'hélicoïde est suspendue en 2 points et repose sur une cornière  fixée au mur ).
Entre les points haut et bas, il y a 45 cm de hauteur. La pente est d'environ 2,7% : c'est vraiment un maximum à ne pas dépasser car sur une hélicoïde, on conjugue courbe et déclivité. Ici, la courbe est au rayon de 540 mm (rail intérieur) et là aussi c'est un grand maximum. On remarque un "trou d'homme" sur le fond qui permet d'accéder, moyennant quelques contorsions, à l'intérieur.



En situation cachée (c'est le cas de cette hélicoïde), la voie est en PECO code 100. J'utilise ce code de voie tout simplement pour écouler le stock que j'avais amassé...
Sur toutes les autres parties visibles du réseau, j'ai utilisé de la voie (ROCO Line) au code 83. La transition "code 100 et 83" se fait au moyen d'éclisses spéciales qui permettent de compenser la différence de hauteur de profilé, sinon gare aux bandages de locos et de toutes façons, c'est une cause de déraillements presque systématiques en courbe ( A droite PECO code 100 et à gauche ROCO Line code 83):

Mariage du code 100 et 83; il n'est pas toujours facile d'insérer ce type d'éclisses dans les profilés.




 
La totalité des éléments du réseau est réalisée en CP dont les épaisseurs varient de 10 à 15 mm. Le réseau est de type modulaire et répond aux normes "NAM", peu connues en réalité... (Normes À Moi...). Les modules sont de type « en caisson » pour la plupart, sauf pour l'un d'entre eux qui est de type « L-Girder ».
Module en caisson; ici il s'agit de l'un des 2 modules de gare. On aperçoit la voie (qui sera complètement masquée lorsque le module sera achevé) permettant aux convois un trajet simplifié (sans passer par la gare souterraine) avant de revenir en gare.



Module en "L-Girder". Ici, le fond de décor est en place et peint couleur ciel (Il existe des nuances de bleu en dégradé mais elles n'apparaissent que très peu sur la photo). En dessous, les coulisses permettent le stockage du matériel roulant. Pour ceux qui souhaiteraient approfondir la  question du L-Girder :
http://kahnawake.pass.free.fr/support_L_girder.html



Et quelques années plus tard...


Deux modules identiques (en caisson) ont été construits et supportent la gare de Longie la Glacière; la longueur de ces modules est de 1,80 m et leurs largeurs de 0,80 m.
Ces modules, boulonnés entre eux, forment un ensemble de 3,60 m (longueur de la pièce) et reposent sur des cornières métalliques de 31 mm vissées dans les murs. Ils sont à 1,45 m du sol. Sous ces modules, 45 cm plus bas, se trouve la gare cachée qui permet de varier les convois, de stationner les rames et de passer d'une hélicoïde à l'autre. Cette gare cachée est située à 1 m du sol; j'ai profité de l'espace libre en dessous pour aménager des tiroirs de rangements ainsi que des coulisses pour remiser le matériel roulant.
On voit ci-dessous les 2 modules en situation, le décor est en partie réalisé, mais il reste encore pas mal de boulot !

L'avant plan des modules n'est pas terminé (bandeau de façade) et diverses zones en avant des modules... Du boulot encore en perspective !


Une autre vue de l'ensemble.

Une vue sur la droite; à l'avant plan, on distingue une zone non terminée qui devrait représenter une petite enclave de jardins populaires.




Le « toit du monde » est réalisé en panneaux de carton épais (pour une question de moindre poids), peints couleur « ciel ». Ils reposent au fond, sur les panneaux de fonds des modules et à l'avant sur la rampe d'éclairage (bande de CP de 10 mm).


Comme la pièce est mansardée et le réseau fixé assez haut, "le toit du monde" s'en trouve incliné. Ce n'est pas très joli, mais je n'ai pas pu faire mieux... La rampe d'éclairage est constituée de 2 tubes au néon de 1,20 m chacun fixés sur une bande de contre plaqué peinte en noir.
 

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